Extraits presse

"Avec Caroline Tudyka, on a la chance de voir conjuguer une voix profonde et contrastée, une composition qui oscille entre rock et chanson poétique et enfin une interprétation passionnée. Une artiste complète qui s'investit dans les nombreux domaines de la création. Tudyka, accompagnée de Fabien Mornet à la guitare et de John Shamir aux percussions-batterie, nous embarque dans son univers avec une joie communicative, une belle sensibilité et un plaisir de partager indéfectible."


(Valérie Passelègue, journaliste à Radio France Internationale - 07/08/2018)

Les chanson d'amour de Tudyka par Bastien Brun pour RFI musique


Cette fille haute en couleur mélange l’allemand, l’anglais et le français, dans ses chansons plutôt rock. En version électro ou en piano-voix, Tudyka chante les poètes et la passion amoureuse. Et si amour ne rime pas forcément avec toujours, l’Allemande installée depuis une bonne vingtaine d’années en France, affiche un enthousiasme sans bornes.
Ce qui surprend d’abord chez Caroline Tudyka, c’est sa voix grave. Un timbre rond, chaleureux, dont l’accent nous dit qu'elle a un peu voyagé. Originaire des environs de Karlsruhe, dans le sud-ouest de l'Allemagne, elle est venue en France pour ses études "il y a plus de vingt ans maintenant" et n’en est jamais repartie. "Je savais que je voulais vivre dans une grande ville. Dans notre région, on est à 600 kilomètres de Paris, ce n’est pas très loin. Comme Berlin est trop au nord pour moi, j’ai trouvé une école ici et je n’ai jamais eu envie de repartir", raconte-t-elle.
Attirée par une culture française fantasmée, Caroline Tudyka amène paradoxalement avec elle l’imaginaire du cabaret allemand. Formée enfant dans l’orchestre de son école et sur le piano familial, elle vient au chant à reculons. Sur les conseils d’un professeur de lycée, elle prend des cours et à Paris, elle pousse la porte du Studio des variétés.
Dans cette école où l’on apprend le métier d’artiste, elle ne se sent pas exactement à sa place. "C’était super intéressant pour apprendre le français. Mais c’était très formaté 'chanson française', et ce n’est pas moi. Ma culture est plutôt anglo-saxonne. J’adore Jacques Brel ou Édith Piaf, mais je ne me vois pas chanter qu’en français", constate-t-elle.
Chanter les poètes
Elle opte finalement pour trois langues : allemand, anglais, français. Le groupe formé autour de Caroline a mis du temps à trouver son style, au gré d’un apprentissage autodidacte de la musique électro. Il aura fallu une décennie et des changements de musiciens réguliers pour accoucher d’un premier album assez barré, Shine Bright.
La chanteuse a écrit ses propres textes et adapté des poésies de Dylan Thomas (Clown in the moon), Friedrich Nietzsche (Oh mensch gib acht !) ou Else Lasker-Schüler (Die liebe, Ich liebe dich). A propos de cette poétesse juive allemande née dans la seconde moitié du XIXe siècle, contrainte à l’exil par l’arrivée des nazis au pouvoir dans les années 30, elle note : "Personne ne la connaît en France ! C’était un personnage excentrique, une femme amoureuse qui vivait sa vie. Elle a été divorcée deux fois, elle a eu un enfant dont elle n’a jamais dit qui était le père et plein d’amants. Même âgée, elle avait encore le cœur d’une jeune fille, et je me reconnais un peu là-dedans."
La plupart des chansons de Tudyka parlent de l’amour sous toutes ses formes. Un thème rebattu ? "L’amour, c’est mon moteur et c’est un catalyseur. Quand on aime une personne, qu’on a le coup de foudre pour un ami ou ce que l’on fait, on est porté, c’est vachement bien ! On fait tout par amour. La plupart de mon tour de chant parle d’amour, même si cela peut être une rupture", répond Caroline Tudyka. Lorsqu’elle dit cela, il y a comme une évidence, des yeux qui brillent et, on l’imagine, un cœur qui bat la chamade.


(RFI Musique - Les chansons d'amour de Tudyka )

"Je suis totalement captivé par ton style riche, profond et ton chant sur "O Mensch". "Die Liebe" s'est avéré être tout aussi épique et intense. Musique fantastique qu'est ton travail. Soul, grandissant et très spectaculaire. J'ai adoré!"

(Mikewhitepresents - DJ Group from UK London, 2018)

"Elle arrive, doucement mais sûrement. Un groove électro aux intonations Hagenniennes. Sur des textes inspirés, la voix rauque et suave, sensuelle, électrise vos sens par sa résonance poétique. Restez à l'affût de son prochain concert."


(José Da Silva / Stage Director, 2018)

"Le timbre de Marlene Dietrich à la fois rauque et sensuel, un groove fougueux et des sonorités éléctros enivrantes."

(Elektribe, 2017)

"Parfois des airs de Patti Smith, entre Krautrock et Trip Hop Brechtien."

(Sharivari Records, 2017)

"Shine Bright", extraordinaire album ! A écouter absolument. un mélange français / allemand très intéressant. Qu'elle utilise Nietzsche et notamment que la passion prenne le pas sur la douleur donne à son répertoire une profondeur originale. Sa voix n'est pas rauque , sans faire de jeux de mots, elle est rock and folk. Et les sonorités vous entrainent . A écouter et à réécouter en boucle!"

(Luc Laventure/Editorial Director France Television, 2018)

"Complexe, Culte, Étonnant"

(The Lost Vinyls, 2016)